9 - Bonaparte - L'ascension

La batailles des pyramides (suite)

CAMPAGNES DE L'ARMEE D'ORIENT - 2

La discipline des carrés français semble l'emporter sur leurs efforts désordonnés. De nombreux Mamelouks trouvent la mort devant ceux-ci, où viennent se briser tous leurs efforts. Bonaparte saisit alors ce moment décisif pour faire attaquer Embabeh. Les généraux Bon et Menou enlevent à la baïonette le village et ses retranchements, tuant de nombreux Mamelouks qui s'y sont retranchés.
La division turque et les Fellahs sont alors resserrés entre les carrés français et le fleuve.

Ils sont entièrement dispersés ou détruits. Mourad Bey, séparé de ses troupes, se retire vers Gizeh avec 2 500 cavaliers, seul reste de son armée, la majeure partie des troupes turques et des Fellahs se sont sauvés à la nage en traversant le Nil.

La division de Desaix continue la poursuite au-delà des pyramides. Bonaparte, en examinant l'ennemi remarque que les pièces qui garantissent le camp d'Embabeh n'étaient pas montées sur des affûts de campagne. Les fantassins turcs n'oseront pas s'en éloigner.
Il ordonne à
Desaix de prolonger sa droite pour se mettre hors de portée de l'artillerie, et d'attaquer ensuite les Mamelouks, tandis que Bon, de son côté, attaquera de front les retranchements d'Embabeh, rapidement, Mourad Bey perd la majorité de ses soldats. Une partie tente de rejoindre la base arrière mais est prise en tenaille par les différents carrés français (Reynier, Dugua et Bonaparte). Seuls un peu moins de 3 000 Mamelouks parviennent à échapper aux français et arrivent à leur camp d'Embabech. A cet instant, toute la partie gauche de l'armée français se rue sur Embabech. Les français prennent 50 pièces d'artillerie, 400 chameaux, des richesses de toutes sortes et des vivres. Bonaparte n'aura perdu qu'une trentaine d'hommes alors que 20 000 Mamelouks ne sortiront pas vivants des combats. Le but de cette manœuvre étant de les placer entre deux feux et de séparer les Mamelouks du camp retranché.

La bataille des pyramides

Mourad s'aperçoit du mouvement des Français et en devine l'intention. Il donne alors l'ordre à sa cavalerie de charger les colonnes françaises pendant leur marche. Le choc est si rapide et brutal sur les colonnes françaises, qui se forment en carrés, que ceux-ci en sont un moment ébranlés. Les charges des Mamelouks se multiplient en vain face au déluge de feu qui s'abat sur les cavaliers.
La discipline des carrés français semble l'emporter sur leurs efforts désordonnés.
De nombreux Mamelouks trouvent la mort devant ceux-ci, où viennent se briser tous leurs efforts. Bonaparte saisit alors ce moment décisif pour faire attaquer Embabeh. Les généraux
Bon et Menou enlevent à la baïonette le village et ses retranchements, tuant de nombreux Mamelouks qui s'y sont retranchés.
La division turque et les Fellahs sont alors resserrés entre les carrés français et le fleuve. Ils sont entièrement dispersés ou détruits.
Mourad Bey, séparé de ses troupes, se retire vers Gizeh avec 2 500 cavaliers, seul reste de son armée, la majeure partie des troupes turques et des Fellahs se sont sauvés à la nage en traversant le Nil. La division de Desaix continue la poursuite au-delà des pyramides.

Conséquences

Les pertes françaises lors de cette bataille sont très légères, de 20 à 30 morts et environ 300 blessés contre plus de 20 000 tués ou blessés chez les mamelouks, qui perdent 40 canons.

Cette bataille ouvre la route du Caire à Bonaparte qui y entre le 24 juillet. Immédiatement le jeune général lance des travaux dans la ville et s'emploie à faire de cette victoire le point de recherches archéologiques, scientifiques qu'il souhaitait. Il crée alors l'Institut français du Caire.

Mais cette victoire est bien vite oubliée. Les Anglais anéantissent la flotte française dans la rade d'Aboukir. Toute retraite devient impossible. La seule solution pour Bonaparte est de continuer sur sa lancée. Il pousse ses troupes vers la Palestine dans les 6 premiers mois de 1799. Mais l'épopée devient sanglante et désastreuse. Bonaparte est obligé de rentrer discrètement en France afin de préparer son avenir politique et éviter une déroute égyptienne qui porterait son nom. Il confie alors le commandement de l'armée française d'Égypte au général Jean-Baptiste Kléber.

La défaite des Mamelouks eut un impact conséquent sur la formation de l'Égypte moderne, le peuple égyptien réalisant enfin que ces mamelouks, militaires étrangers qui l'opprimaient depuis des siècles, n'étaient pas invincibles. Les mamelouks ne retrouvèrent jamais leur place politique d'avant la campagne d'Égypte, même après l'échec final de l'armée française devant la coalition ottomano-britannique appuyés par les guérillas égyptiennes.

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Date de dernière mise à jour : 20/01/2022

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