CHOLESTEROL et SYMTÔMES

 

QU’EST-CE QUE LE CHOLESTEROL

 

Le cholestérol est une graisse essentielle au bon fonctionnement de l’organisme… mais également le meilleur ennemi de nos artères quand son taux sanguin est hors limites.
Nous vous proposons d’en apprendre plus sur le cholestérol : comment faire un bilan ? quoi manger pour l’améliorer ? comment bien vivre son cholestérol au quotidien ?

Pour le vérifier, on effectue un bilan lipidique. Apprenez à décrypter votre bilan lipidique et découvrez des pistes pour réguler vos taux de cholestérol HDL et LDL.

Le bilan lipidique à la loupe

Qu’est-ce qu’un bilan lipidique ?

Pour connaître votre taux de cholestérol, votre médecin vous prescrira une prise de sang effectuée au laboratoire d’analyses médicales. Sur votre ordonnance, il inscrira : « exploration d’une anomalie lipidique » (EAL). Cet examen permet de mesurer le taux des lipides du sang pour évaluer le risque cardio-vasculaire. Il comprend la mesure de quatre valeurs :

  • Les triglycérides (TG) : ces lipides stockés dans les cellules adipeuses sont la réserve principale d’énergie de l’organisme. En revanche, un excès dans le sang (hypertriglycéridémie) est généralement le signe d’une alimentation trop riche en sucres et en alcool et représente un facteur de risque vasculaire.
  • Le HDL-cholestérol (le bon cholestérol)
  • Le LDL-cholestérol (le mauvais cholestérol)
  • Le cholestérol total

Quand doit-on faire un bilan lipidique ?

En général, ce contrôle a lieu tous les 5 ans dès l’âge de 18/20 ans si les résultats sont normaux. Cependant, il doit être annuel si vous cochez un ou plusieurs facteurs de risque ou si vous avez des antécédents cardio-vasculaires. Dans ce cas, il est utile pour décider d’un éventuel traitement et suivi préventif.

Pourquoi est-ce important de contrôler son taux de cholestérol ?

C’est un constituant essentiel des membranes cellulaires et il joue un rôle majeur dans la production d’hormones et de la vitamine D.

Il circule dans le sang sous deux formes distinctes en fonction du type de transporteur (« low density protein » ou LDL et « high density protein » ou HDL) qui le véhicule.

Un excès de lipides sanguins, et particulièrement de LDL, augmente le risque de développer de l’athérosclérose (dépôt de graisse sur la paroi des artères) et la survenue d’accidents cardiovasculaires.

Comment se déroule la prise de sang ?

Elle s’effectue après 12 h de jeûne, en prélevant une petite quantité de sang au niveau d’une veine du pli du coude.

Interpréter les résultats du bilan lipidique et optimiser ses taux

Les valeurs du bilan lipidique

Un bilan lipidique « normal » correspond aux intervalles de valeurs suivants (il prévaut pour les personnes n’ayant pas de facteurs cardiovasculaires aggravants) :

  • Le cholestérol total (somme des taux de HDL et LDL) idéal est inférieur à 2,0 g/l.
  • Le HDL-cholestérol est normalement compris entre 0,40 g/l et 0,60 g/l.
  • Le LDL-cholestérol est normalement compris entre 1g/l et 1,60 g/l.
  • Le taux de triglycérides est inférieur à 1,5 g/l.

A noter, ces valeurs varient en fonction de l’âge et du sexe du patient.

Le cholestérol HDL

Le HDL-cholestérol, lipoprotéines de haute densité, circule depuis les cellules vers le foie, puis est éliminé par la bile. C’est lui qui permet d’éliminer le cholestérol de l’organisme et d’éviter qu’il n’obstrue les artères.

Ainsi, un taux insuffisant de HDL-cholestérol est un facteur de risque cardiovasculaire surtout si le LDL-cholestérol est haut.

Selon des études récentes, en avoir trop n’est pas souhaitable non plus et augmenterait le risque cardiovasculaire.

Comment avoir un taux optimal de HDL ?

  • En bougeant : l’activité physique régulière permet d’augmenter le bon cholestérol et de faire baisser le mauvais.
  • En privilégiant des matières grasses de qualité :
    • Des acides gras poly-insaturés oméga-3. On les trouve principalement dans les poissons gras comme les sardines, le maquereau, le hareng sous la forme d’EPA et DHA. On les trouve également sous la forme d’ALA dans certains végétaux tels que chia, soja et noix.
    • Des acides gras mono-insaturés : on les trouve dans l’huile de noisette, l’huile d’olive l’huile de colza mais aussi dans les fruits à coque (noix de macadamia, amandes, noix de pécan, noisettes), l’avocat et la graisse de canard.
  •  En réduisant sa consommation d’alcool et de tabac.

Le cholestérol LDL

C’est la partie du cholestérol transporté du foie vers les cellules par les lipoprotéines LDL. Il permet au cholestérol libre (apporté par l’alimentation) et synthétisé, d’être transporté du foie vers les cellules, pour être utilisé. On le nomme mauvais cholestérol ou LDL-cholestérol.

Présent en trop grande quantité, le LDL-cholestérol peut former des dépôts sur les parois des artères et influer sur la bonne circulation du sang au niveau du cœur et du cerveau.

Si rien n’est fait pour faire diminuer son taux, des complications peuvent survenir : sténose d’artères au niveau du cœur ou du cerveau, formation de caillots pouvant provoquer un infarctus ou un AVC, rupture brutale d’une plaque d’athérome et passage dans la circulation sanguine.

A savoir : Plus le niveau de risque calculé est élevé (à partir des données sur l’âge, le sexe, les antécédents de maladies cardio-vasculaires, le tabagisme et des autres facteurs de risque comme le diabète et l’hypertension), plus la valeur maximale du taux de LDL est basse.

Comment diminuer le mauvais cholestérol ?

  • Limiter les graisses saturées : fritures, plats industriels, viande grasse charcuterie, fromages…
  • Boire du thé : le thé pu-erh riche en polyphénols et théaflavines a un effet positif sur l’accumulation de lipides car il diminue leur absorption intestinale.
  • Faire le plein de légumes colorés. Ils sont riches en fibres et en antioxydants (caroténoïdes, vitamine C et vitamine E), des anti-cholestérols reconnus.
  • Croquer des amandes. Les fruits à coque réduisent le taux de mauvais cholestérol et augmentent le bon.

En conclusion

Vous l’aurez compris, ce qui prime dans un bilan lipidique, c’est l’équilibre LDL/HDL. Quand ce rapport s’élève (≥ 3.5) les risques vasculaires augmentent.

Pour améliorer un taux excessif, il est donc essentiel d’augmenter le taux de bon cholestérol et à l’inverse de faire chuter le mauvais.

Enfin rassurez-vous, si malgré vos efforts et un changement d’hygiène de vie ce rapport reste trop haut, il existe des solutions et des traitements spécifiques.

LES  SYMPTÔMES

Cholestérol : 7 signes et symptômes qui peuvent indiquer un taux excessif

Le cholestérol correspond à un corps gras fabriqué par notre organisme et présent dans l’alimentation. Il s’agit d’un élément indispensable à la structure des membranes cellulaires ou à la synthèse de nombreuses hormones.

Toutefois, un taux élevé de cholestérol dans le sang constitue un trouble courant pouvant altérer notre santé. Si, la plupart du temps, une hypercholestérolémie n’entraîne aucun symptôme, il arrive que certains signes puissent vous alerter.

Des douleurs thoraciques

Appelé communément « mauvais cholestérol », le cholestérol LDL peut être à l’origine de douleurs dans la poitrine. Ce symptôme s’explique par l’accumulation de graisses dans les artères qui irriguent le cœur. Ces dépôts graisseux constituent des plaques qui tendent à obstruer et endommager les artères. Le manque d’oxygène qui résulte de ce phénomène entraîne alors dans certains cas une douleur thoracique, c’est l’angor. Si généralement l’excès de cholestérol peut provoquer une angine de poitrine ou angor, il augmente également le risque de crise cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral. Habituellement, l’angine de poitrine se manifeste par une douleur localisée au niveau du sternum, durant quelques minutes. Chez certains individus, comme les personnes âgées ou les patients diabétiques, ce symptôme de l’excès de cholestérol reste complètement silencieux. Dans d’autres cas, la douleur thoracique peut irradier au niveau des épaules, de la mâchoire ou du côté gauche.

Une douleur dans les mollets

Lorsque les plaques graisseuses liées au mauvais cholestérol s’accumulent dans les artères des membres inférieurs, des douleurs apparentées à des crampes musculaires peuvent être ressenties. Ce phénomène résulte de l’arthrosclérose, un rétrécissement des vaisseaux sanguins, diminuant ainsi l’apport en oxygène au niveau des muscles. Les symptômes de l’artériopathie provoquée par la formation de ces amas graisseux apparaissent de manière progressive et occasionnent une ischémie des muscles du membre inférieur commençant par les extrémités. Selon où se situe l’obstruction des artères, l’excès de cholestérol peut également être à l’origine de troubles de l’érection

Des hallucinations olfactives

Selon une étude réalisée aux États-Unis et publiée en 2020 dans la revue médicale Laryngoscope, l’excès de cholestérol pourrait être à l’origine d’hallucinations olfactives. En effet, les chercheurs du National Institutes of Health au Maryland ont mis en évidence qu’il existe un lien entre la perception de certaines odeurs et un niveau important de cholestérol.

Parmi les odeurs dites fantômes décrites par les participants, on observe, de manière générale, des odeurs désagréables ou fétides, ainsi qu’une odeur de brûlé ou de fumée. Cette affection appelée fantosmie peut être temporaire ou au contraire s’installer durablement.

Des troubles de la vue

Des troubles de la vision peuvent être révélateurs d’une hypercholestérolémie. D’autre part, un excès de cholestérol peut être à l’origine de xanthélasmas, des bosses de couleur jaunes causées par le dépôt de cholestérol. Ces taches se situent principalement à proximité des yeux ou du nez. Si ce phénomène n’altère pas la vision, il constitue un symptôme oculaire fréquent d’un taux de cholestérol trop important. Enfin, un excès de cholestérol peut provoquer une occlusion de la veine rétinienne.

Picotements et sensation de froid aux extrémités

Un excès de mauvais cholestérol peut favoriser le développement d’ulcères ou d’atteintes cutanées. Ainsi, une sensation de fourmillement ou de froid au niveau des jambes ou des pieds pourrait être due à une hypercholestérolémie. Des douleurs ou des picotements dans les mains se révèlent être un signe avant-coureur. Il est d’ailleurs fréquent que ces désagréments atteignent les pieds. Généralement, ces douleurs se présentent la nuit ou lorsque les jambes sont surélevées. Néanmoins, ces sensations désagréables tendent à s’installer avec le temps.

Des troubles neurologiques

Tout comme les troubles cardiaques, l’excès de cholestérol peut provoquer des troubles neurologiques. En effet, l’atteinte des artères par les dépôts graisseux se traduit parfois par des difficultés d’élocution, des troubles de l’équilibre ou de la marche. Parmi les troubles neurologiques causés par une hypercholestérolémie, on constate également des troubles de la vision ou des vertiges. Toutefois, ces signes pouvant refléter une affection plus grave, il convient de consulter un médecin rapidement en cas de doute.

Des troubles du sommeil

Un manque de sommeil contribue au mauvais cholestérol. Toutefois, à l’inverse, il a été démontré que l’hypercholestérolémie favorise les troubles du sommeil. Insomnies ou somnolences pourraient alors résulter d’un taux élevé de mauvais cholestérol dans le sang.

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Date de dernière mise à jour : 27/02/2023

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