L'ANGINE DE POITRINE

L’ANGINE DE POITRINE

 Alerte vécue :

Il ne s’agit ni d’un coup de froid ni d’un refroidissement. C’est bien plus grave car cela touche les artères coronaires, les artères qui alimentent le cœur.

Là aussi, comme pour l’AIT ou l’AVC, dés les premiers symptômes il ne faut pas tergiverser.

Elle se présente comme une douleur, voir une espèce de brûlure au niveau des poumons. Ceci se déclare d'abord lors d’un effort. Si vous n’y prenez pas l’attention voulue, ces douleurs persisteront en augmentant allant même en état de repos qui est le moment ultime pour réagir.

Alors là, plus d’hésitation VITESSE GRAND V AUX URGENCES. La plus grande et ultime alerte est cette douleur aux poumons accompagnée d'une autre aux mâchoires. Là, c’est limite. C’est la dernière douleur que j’ai ressenti aux urgences avant d’être mis sous soins intensifs.

Cela est le résultat du mauvais fonctionnement du cœur dû à un manque d’alimentation en sang par les artères coronaires qui sont bouchées.

Si les symptômes sont interpréter trop tard, cela peut provoquer une atrophie du cœur, voir une sclérose, ou une nécrose d’une partie du cœur. Je vous laisse présager de la suite…. Le fauteuil… Au mieux.

Ma deuxième alerte :

Mon vécu à ce sujet pour vous donner une image du sujet et les suites à en attendre.

J’ai commencé à ressentir comme une oppression et une brûlure au niveau des poumons dé que je faisais le moindre effort. Ceci après deux angioplasties (débouchages des artères iliaques et fémorales dus au cholestérol) à un mois d’intervalle.

Comme j’avais été anesthésié avec un masque et du gaz, j’ai mis cette sensation sous le coup d’une irritation des bronches. Mais cette douleur s’est amplifiée au fil des 15 jours suivants. Ce n’est que lorsque ce ressenti se prolongeait au repos que je me suis réellement inquiété et que j’ai pris RDV avec mon médecin généraliste. Ma grande chance est que j’ai pu obtenir celui-ci pour le lendemain.

Lorsque je me suis retrouvé en consultation et que j’ai décrit mes symptômes, j’ai vu le regard de mon médecin s’assombrir, me préparant à encaisser son pronostic qui s‘est confirmé lorsqu’elle m'a mis un jet de spray de trinitrine sous la langue. Ceci a eu l’effet de me soulager et à mon médecin de m’annoncer que je faisais une « angine de poitrine ». Elle m’a dit de suite appeler la SAMU pour aller aux urgences avec une lettre de recommandation.

Autre erreur de ma part, j’ai voulu me faire accompagner par ma fille au lieu de passer par le SAMU. En arrivant à pied aux urgences j’ai fait une nouvelle crise avec une très grande oppression et brûlure aux poumons avec une très grande douleur aux  mâchoires.

Aussi-tôt, j'ai été mis de suite sous soins intensifs avec injections de ??? Des prises de sangs toutes les quatre heures pour indications de l’état du cœur à travers la composition du sang et des piqûres pour faire uriner afin de soulager le cœur.

Après 24 heures en soins intensifs, j’ai passé une ‘’CORONAROGRAPHIE’’ qui consiste à une investigation des artères par un cathéter qui a décelé deux artères coronaires bouchées, l’une à 99/100 et aune autre à 87/100. Lorsqu’il m’a annoncé cela sur la table d’opération (anesthésie locale au poignet à l’entrée du cathéter), j’ai eu une suée froide. Les artères ont été aussitôt débouchées avec la pose de deux stents.

Et je suis ressorti le lendemain du fait que j’ai eu la grande chance que le cœur n’ait subit aucun préjudice malgré le retard pris pour aller consulter dés les premières douleurs. Entré mercredi soir et ressorti vendredi à midi… J’ai eu un concours de circonstances en ma faveur, mais j’ai senti la chaleur du boulet passé tout près.

Alors, à la suite cette lecture (merci) sachez comment réagir. A la première douleur allez aux urgences (appellez le SAMU ou les pompiers pour y accéder au plus vite). 

Nous ne sommes pas égos devant les aléas médicaux qui peuvent nous survenir. Aussi il est important de réagir au plus vite.

Bien cordialement.

Le webmaster.

Guy WINGERTSMANN

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